dimanche 13 décembre 2009

Comment est-ce possible ?


Ce texte a été écrit par Jim Willis en 2001 et circule librement sur le net.

Merci de le copier et de le diffuser le plus largement possible afin que chacun prenne conscience de ce qu'il/elle s'apprête peut-être à faire en ces périodes de fêtes.

L'animal que vous pouvez offrir, ou vous offrir, est un être vivant plein d'amour et de tendresse.
Il ne mérite pas un faux espoir pour se retrouver abandonné à tous les dangers sur le bord d'une route ou dans un refuge quand l'été prochain arrivera...

S'il doit être un cadeau merveilleux, assurez-vous qu'en retour la vie que vous lui offrez soit aussi un cadeau pour lui.

11 commentaires:

  1. Comment est-ce possible ?

    Quand j'étais un chiot, je vous ai amusés avec mes cabrioles et vous ai fait rire.
    Vous m'avez appelé votre enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu votre meilleur ami.
    Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais " Comment peux-tu?" mais après on s'amusait ensemble.
    Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que vous étiez terriblement occupés, mais nous y avons travaillé ensemble.
    Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.

    Nous sommes allés pour de longues promenades
    et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée
    (j'ai seulement eu le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens" comme tu disais) et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
    Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail, tu t'es concentré sur ta carrière et tu a passé plus de temps à chercher un compagnon humain.
    Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirement de cœur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer, puis tu es tombé amoureux.

    Elle, maintenant ta femme, n'est pas une «personne-chien » mais je l'ai accueillie dans notre relation, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi.
    J'étais heureux parce que tu étais heureux.
    Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation.
    J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur et je voulais les pouponner aussi.

    Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce, ou dans une niche.
    Oh, comme je voulais les aimer mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour".
    Quand ils ont commencé à grandir je suis devenu leur ami.
    Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles et m'ont donné des baisers sur le nez.
    J'aimais tout d'eux et leurs caresses parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes... Je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
    J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.

    Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien et qu'ils te demandaient une photo de moi tu en avais une à leur montrer dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos.
    Ces dernières années tu répondais "juste oui "
    et changeais de sujet.
    Je suis passé du statut de "ton chien" à "seulement un chien" et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.

    Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers.
    Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille.

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  2. J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux.
    Cela sentait les chiens et chats,
    la peur, le désespoir.
    Tu as rempli la paperasserie et tu as dit :
    "je sais que vous trouverez une bonne maison pour lui".
    Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé.
    Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers".

    Tu as dû forcer les doigts de ton fils
    pour les détacher de mon col et il criait "Non, Papa ! S'il vous plaît
    ne les laissez pas prendre mon chien !"
    Et je me suis inquiété pour lui, quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant, au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité et au sujet du respect pour toute vie.
    Tu m'as donné un «au revoir caresse» sur la tête, tu as évité mes yeux et tu as refusé de prendre mon collier avec vous.

    Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ, il y a de cela plusieurs mois
    et rien fait pour me trouver une autre bonne maison.
    Elles ont secoué leurs têtes et ont dit
    "Comment est-ce possible ?"

    Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent.
    Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours.
    Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve, j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver.
    Quand je me suis rendu compte
    que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.

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  3. J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée et je trottinais le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée.
    Une pièce heureusement tranquille.
    Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles et m'a dit de ne pas m 'inquiéter.
    Mon cœur battait d'anticipation à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement.
    Le «prisonnier de l'amour» avait survécu à travers les jours.
    Comme c'est dans ma nature, je me suis plus inquiété d'elle.
    Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle et je le sais, de la même manière que je connais votre humeur chaque jour.

    Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
    J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années.
    Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine.

    Quand j'ai senti le dard et les liquides se répandre à travers mon corps, je me suis assoupi, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : "Comment as-tu pu ?"

    Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage,
    elle a dit " je suis si désolée".
    Elle m'a étreint et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'aille à une meilleure place où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné, ou aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière
    très différente de cet endroit.

    Et avec mes dernières énergies, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon "Comment as-tu pu ?" n'était pas dirigé contre elle.

    C'était à toi, mon maître bien-aimé, que je pensais.

    Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.
    Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.

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  4. ***********************************************

    Nous aimerions que vous fassiez circuler ce texte sur l'Internet afin de sensibiliser le plus de personnes possibles car :

    malheureusement c'est la réalité dans bien des cas...

    Personne ne peut rester insensible à ce texte.

    S'il vous plaît utilisez-le pour aider à l'éducation, sur vos sites Web, dans des bulletins d'informations, dans les refuges pour animaux et tableaux d'affichage du bureau du vétérinaire, sans oublier les animaleries.

    ***********************************************

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  5. http://www.clic-solidaire.com/sites/index.php?sites_id=1

    Pour les aider.

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  6. C'est une histoire boulversante.
    Tellement triste.

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  8. Bonjour Pivoine,

    Croyez bien que j'en suis la première désolée, moi aussi je n'arrive pas à la lire sans pleurer.

    Malheureusement c'est pourtant bel et bien ce qui arrive à des centaines d'animaux qui se retrouvent en refuge chaque année.

    Noël, anniversaire... ceux-ci sont offerts ou réclamés par caprice et ensuite, quand l'animal devient trop encombrant, trop vieux, ou pas assez sage, on s'en débarrasse...

    Quand on choisit de prendre un animal, on se doit et on lui doit, d'assurer son bien-être, ses soins si nécessaire, mais surtout, de l'honnêteté, car lui, il place toute sa confiance en nous.

    Ce ne sont pas des peluches que l'on pourra reléguer une fois lassé. C'est un engagement au même titre qu'un mariage : quand on signe, c'est pour le meilleur et pour le pire.

    Plus ces messages passeront, plus les gens en prendront conscience.

    Passez tout de même une bonne soirée et faites circuler !

    Titine

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  9. Ce qui reviendrait à dire, Titine, qu'il faut
    sans cesse rappeler aux gens leurs engagements
    et leurs responsabilités ?
    C'est grave de ne pas mesurer tout ce qu'implique la compagnie d'un animal à partir
    du moment où l'on prend la décision d'en avoir
    un avec soi !!!
    J'en parle en connaissance de cause c'est
    évident, point n'est besoin de fournir les
    détails de ce que cela a pu représenter pour
    notre famille...
    Il faudrait que les devoirs à ne jamais oublier soient répétés à chaque adoption ou acquition d'une petite bestiole... comme il faudrait respecter un temps de réflexion avant toute décision, il me semble !!!
    Une bonne soirée.

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  10. Bonsoir à toutes,
    Je n'ai pas eu besoin de lire cette boulversante histoire vécue par des milliers de toutous pour comprendre qu'il fallait faire quelque chose en permanence.
    Si aujourd'hui ma maison ressemble à l'arche de Noé ce n'est pas pour rien...
    je ne supporte par la maltraitance et l'abandon des animaux qui n'ont rien demandé à personne..
    Ces pauvres animaux n'ont que leur amour à nous offrir et les humaines les trahissent.
    Je viens d'adopter une petite chienne qui aurait du etre euthanasiée au gaz la semaine dernière dans une fourrière espagnole.
    Quand j'ai vu l'annonce sur Internet concernant tous ces chiens qui allaient mourir sans aucune raison en Espagne... j'ai demandé à adopter l'un d'eux en urgence...
    et pourtant, j'ai tous mes chats, une petite chienne de 9 ans, déja adoptée elle meme il y a trois ans.. mais tant pis..
    j'essaie de reconstruire ce que les humains détruisent..
    Aujourd'hui j'en viens à me dire que les animaux sont mille fois mieux que certains humains qui nous empoisonnent la vie..
    alors aujourd'hui j'ai décidé de leur consacrer ma vie... et ça me fait un bien immense

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  11. Bonjour Christiane,
    Tu as du mérite avec ce que tu fais pour les animaux.
    Mais je sais aussi qu'en retour ils t'apportent beaucoup et comme tu le dis, un amour sincère, sans arrière pensée.
    Je suis heureuse que tu y trouves ton compte et je sais qu'avec eux, tu ne sera jamais déçue.
    Bravo pour ton courage et ton abnégation.

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